article mis à jour 24 mai 2020
Dans un IME avec internat, accueil de nuit séquentiel ou dans un foyer de vie, d’hébergement, d’accueil médicalisé ou une MAS, aménager la chambre d’un enfant, d’un adulte épileptique, favorise sa sécurité et son autonomie.
Voici la chambre de Y en Foyer d’Accueil Médicalisé. Il subit beaucoup de crises d’épilepsie, endormi ou éveillé. Sa chambre est particulièrement aménagée.
- S’il est debout, il tombe brutalement. En journée il porte un casque. Comme il se lève la nuit, le FAM a installé un sol amortisseur dans sa chambre.
- S’il est couché, il s’agite et tourne la tête.
- Un oreiller anti-étouffement lui évite de suffoquer au moment de la crise.
- Un tour de lit limite le bruit contre la cloison, le voisin n’est plus dérangé.
- S’il a une crise tonicoclonique longue qui peut présenter un risque d’état de mal, le détecteur placé sous son matelas envoie une alarme sur le DECT du veilleur.
Y est apaisé, ses nuits sont tranquilles. Les veilleurs sont moins inquiets de son épilepsie.
Faut-il la même chose pour tous les résidents épileptiques ? Certainement pas ! Aménagement ou pas, et quel aménagement, il faut d’abord savoir s’il y a des crises nocturnes et comment elles se déroulent. Y a t il un risque pendant ou après la crise ? Lequel ? On peut très souvent sécuriser de façon simple, efficace et moins coûteuse.
L’objectif est toujours de permettre au résident et à ses voisins les meilleures nuits possibles et de limiter le besoin d’intervention humaine tout en assurant la sécurité. C’est bénéfique pour le résident et pour le coût de surveillance nocturne.
Voir la page « aménager l’habitat » du site EFAPPE
Les formations EPIPAIR vous aideront à évaluer les risques épileptiques de chacun et à définir les aménagements utiles. Ils sont, pour l’essentiel, peu onéreux mais très efficaces sur la qualité des nuits…. Consultez nous